GALERIE

« Se placer face au tableau.
Patienter un peu.
Fermer lentement les yeux.
Se laisser doucement envahir.
Sentir la tangue qui craquelle,
le sable fin et blanc qui vole dans la risée et pique la joue.
La chaleur du soleil qui dans une trouée inonde soudainement la grève.
Abandonné par la haute mer, le varech à l’âcre odeur.
Les hautes herbes qui bruissent dans un froissement presque métallique.
Un grain accourt. Sa lointaine humidité est presque déjà là.
Le bruit des vagues au loin en est transformé.
Vite, ouvrir les yeux avant les premières gouttes… »

Benoît Charon

Nouvelle série voyage